Si le nom est russe, cette « maison » est incontestablement parisienne, en confiant la cuisine au chef rock’n’roll révélé lors de la dernière saison de l’émission Top Chef, les propriétaires de l’établissement ont réalisé un joli coup.
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S’il n’a a été éliminé en dixième semaine, cet enfant terrible a été l’un des candidats les plus remarqués – et remarquables – de l’émission culinaire de M6, non seulement pour son look de rocker – ta- touages et boucle d’oreille en forme de piment ! – mais surtout par la qua- lité et l’originalité de ses créations. Michel Sarran a ainsi considéré que son magret de canard en ceviche méritait de «figurer dans le Top 10 des meilleurs plats jamais mangés à Top Chef». Rien d’étonnant à ce que ce jeune chef n’ait pas eu à attendre de belles propositions.
TOUCHE TRÈS PERSONNELLE
À 21 ans, Baptiste traverse la Manche pour apprendre l’anglais et retrousse les siennes pour faire la plonge dans un restaurant londonien. Un petit boulot, certes, mais pas n’importe où : chez le chef français triplement étoilé Pierre Koffmann, qui a notamment formé Gordon Ramsay. Il passe en cuisine, monte en grade, est repéré par Guy Martin, qu’il va suivre dans le monde entier avant de devenir sous- chef au Grand Véfour, à Paris. On le re- trouve ensuite au Yard, puis au Mordu, deux établissements remarqués par les critiques. Il y développe sa touche, faite d’instinct et de créativité, comme il l’explique lui-même : «Je ne construis pas mes assiettes sur le papier, je re- garde les ingrédients devant moi, je mélange les mots ensemble et pouf !». Une cuisine « Sexy, Tasty, Funky ».